Il existe actuellement quatre situations qui permettent d’ouvrir le droit à une majoration de la pension de retraite de base pour un salarié du secteur privé.

La poursuite de l’activité professionnelle à partir de 62 ans

  • A partir de 62 ans (âge légal de départ à la retraite), chaque trimestre supplémentaire ouvre droit à une sur-côte de 1,25 % par trimestre, dans la limite de quatre trimestres par an. 
  • Afin d’en bénéficier, l’intéressé doit justifier d’une durée de cotisations au moins égale à celle permettant d’obtenir une retraite à taux plein, soit entre 161 et 172 trimestres selon son année de naissance. 

 

Les parents d’au moins trois enfants 

  • Avoir élevé au moins trois enfants donne droit à une majoration de 10 % du montant de la pension. Afin d’en bénéficier, les enfants doivent être ceux du futur retraité ou ceux de son conjoint, s’il s’en est occupé pendant neuf ans jusqu’à leurs 16 ans. Les enfants décédés à leur naissance sont pris en compte. 

  

Être invalide et avoir besoin d’une aide quotidienne constante 

  • Une majoration égale à 40 % de la pension est accordée au titulaire d’une retraite d’inaptitude au travail (elle fait en principe suite à une pension d’invalidité) si son état nécessite l’assistance d’un tiers pour effectuer les actes ordinaires de la vie : se lever, s’habiller, manger, etc. 

 

Bénéficier d’une retraite anticipée pour handicap

  • Quand le futur retraité souffre d’une incapacité permanente d’au moins 50 % reconnue par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) et qu’il remplit les conditions pour bénéficier d’une retraite anticipée (durée de cotisations variant selon l’âge de l’intéressé et la date du départ anticipé en retraite), il a droit à une majoration de sa pension. 
  • Le montant de la majoration s’obtient en appliquant la formule suivante : durée d’assurance cotisée au régime général en étant handicapé / durée totale d’assurance au régime général (en étant handicapé ou non). 

 

Source : Notaires de France 

"Sous réserve de modification de la législation en vigueur postérieurement à la date de rédaction de l'article."