De nombreuses personnes font le choix pour eux ou leurs proches d’être inhumés dans un caveau familial ; c’est une tradition !  Ce monument permet d’accueillir plusieurs urnes ou cercueils. 

  • Qu’est-ce qu’un caveau familial ? 

Un caveau de famille permet de réunir en une seule sépulture, les membres décédés d’une même famille. Ceci permet d’éviter l’achat ou l’entretien d’une autre concession. 

Le fondateur achète un droit d’usage à des fins funéraires sur un emplacement, propriété du domaine public communal. 

Ce droit lui est concédé pour une durée perpétuelle ou temporaire (entre 5, 15, 30 ou 50 ans). 

Le concessionnaire peut demander à la mairie la conversion de sa concession pour une durée plus longue ou son renouvellement. 

 

  • Qui peut y être inhumé ? 

Ce droit est réservé à l’acquéreur et aux membres de sa famille (conjoint, ascendants, descendants et leurs conjoints...) qui peuvent toutefois y renoncer. 

Les caveaux contiennent généralement entre deux et quatre places. Leur attribution se fait selon l’ordre des décès. Toutefois, le concessionnaire peut avoir précisé des volontés particulières dans l’acte de concession signé avec la mairie. En l’absence de directives explicites sur les modalités des funérailles, le juge déterminera, en cas de conflit, quel membre de la famille ou quel héritier est le plus apte à interpréter les volontés du défunt. 

 

  • Que se passe-t-il au décès du fondateur ? 

La concession peut être léguée. À défaut, le caveau est transmis en indivision, aux héritiers, qui doivent l’entretenir à frais communs. 

La commune peut reprendre une concession abandonnée qui aurait plus de 30 ans et dans laquelle aucune inhumation n’aurait été faite depuis dix ans. 

 S'il n’y a plus de place dans la concession, une réduction ou une réunion de corps peut être réalisée pour permettre d’accueillir le nouveau défunt. Cela consiste à recueillir dans un reliquaire (une boîte à ossements) les restes d’un corps (réduction) ou de plusieurs (réunion) ; la boîte étant ensuite installée à l’intérieur de la sépulture. 

 

Source : Notaires de France

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